Je pars lundi chez Tata, j’en avais besoin. Réellement besoin. Durant toute la journée, l’autre qui me sert de grande sœur n’a fait que de m’enfoncer. Elle faisait que de me lancer des piques dans le dos, elle me rabaisser, j’ai cru que j’allais lui vider mon verre d’eau. Papa et maman ne disaient rien, même si je disais que j’en avais marre, maman disait que c’était de l’humour. Mais de quel humour elle parle ? Sérieusement, j’avais mal au cœur de voir que mes parents ne disaient rien. J’avais envie de hurler, de crier, de dire ce que je pensais. De me venger sur tout ce qu’ils avaient pu me dire pour me rabaisser. Mais sa ne sortais pas. Sa rester coincé, j’ai essayé, je le promets, j’ai essayé, mais il n’en est sorti que des " Oh " ou des " Ah "

J’ai appelé Tata, car maman faisait de nouveau la tronche. Elle m’a demandé comment j’allais, et là j’ai craqué. " M. Tu pleures?
- Non.
- D’accord, alors quoi de nouveau sinon?
- ...
- Je le savais, tu pleures, qu’est-ce qu’il se passe?
- Tata, viens me chercher.
- Lundi. Je viendrai.

Je ne sais pas pendant combien de temps je pars, je compte y rester pendant tout le mois d’aout, je ne supporte plus l’ambiance à la maison d’en ce moment. En fait, je crois que je ne la supportais plus depuis longtemps, mais qu’il m’a fallu tout ce temps pour m’en apercevoir.

J’ai eu un semblant de conversation avec Ax…

Je ne sais pas si j’ai déjà dit qu’il avait dit que j’étais attardé. Surement pour rigoler, mais je lui avais demandé de s’excuser. Chose qu’il avait ignorée.
M : Stop, on arrête avec les pokes. Tu fais vraiment chier !
A : Pourquoi?
M : Parce que, les renvois pas, hein !
A : Je n’aime pas perdre.
M : Moi non plus, tu finiras par craquer. Au fait tu ne t’es toujours pas excusé.
A : Excuse moi.
M : On ne s’excuse pas sois même, tu l’as dit toi-même.
A : J’ai dit excuse moi, pas je m’excuse.
M : Ok, tu marques un bon point.
A : Et ce bon point me permet d’aller me baigner avec cette chaleur, bisous bons après-midi !

Génial, et moi qui avait envie de parler…