"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Et cette semaine, j'ai gagnée.

Je suis arrivée en Français lundi, et Nani m’a déposé un papier plié sur la table. J’ai mon coeur qui a accéléré. Je l’ai ouvert. Elle s’excuse, je lui manque, elle se trouve méchante, elle veut repartir de zéro, je lui manque, elle s’excuse, je lui manque, elle s’excuse, elle veut repartir de zéro. Ses mots se bousculaient dans ma tête, mes mains se sont mises à trembler, que répondre ? quelle réponse lui donner ? Quelle réaction avoir ? je ne savais pas. Pour dire vrai, j’étais complètement paumé. C’était, je crois, la première fois que quelqu’un s’est excusée auprès de moi. La première fois.
Elle dit avoir dit des choses ignobles, qui dépasse ses pensées. Ma réponse ? Je savais pas quoi mettre. J’ai simplement mis que j’étais d’accord, qu’elle c’était trop rapidement emballé, que je voulais essayer, de repartir de zéro. Que dire d’autre ? Seulement, le soir, elle m’a proposé d’aller à Cora, avec couteau. Et bizarrement, j’avais du mal à me mêler à la conversation. Du mal à mettre ma rancœur de côté. Je pense que notre amitié ne pourra pas revoir le jour, que trop de choses se sont passé. Même si pour dire vrai, j’étais contente. Je ne l’ai pas harcelé d’excuses, je savais que j’avais ma part de choses, mais que je n’en été pas non plus la méchante dans l’histoire. Et de la voir s’excuser de cette façon, je prends ça, bizarrement, comme une victoire. De plus, je me méfie encore plus. Je crois que cette histoire m’a fait prendre conscience de l’énormité des erreurs que j’ai pu faire. Avoir confiance si facilement, me confier si facilement, ce sont des petites choses qui sont pourtant très importantes.
Je sais maintenant que je dois me méfier plus souvent. Pour des choses qui m’ont fait beaucoup souffrir.

J’ai réussis mon devoir de Maths que j’ai tant révisé, je suis contente.