"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

L'après.

Les journées sont longues. Je ne pensais dire sa, mais je crois réellement que je hais les vacances, que je hais le village dans lequel je vis. Bien qu’impatiente j’ai peur. Peur de mon futur qui m’attend, peur du lycée de l’année prochaine, peur de devoir à nouveau recommencer, de devoir à nouveau essayer d’être parfaite. Crée une identité, crée une personnalité, crée un nouveau mois, qui, malheureusement, ne sera pas la vrai. Je ne sais pas qui je suis réellement, parfois, j’aimerais être comme ces filles superficielles, qui n’ont pas besoin d’écrire pour se confier, qui prennent les choses comme elles viennent; et qui ne se posent pas tout un tas de questions comme je peux le faire si souvent.

J’ai rêvé d’An. C’était bizarre, ambiguë, ça m’a travaillé toute la journée d’hier. Pourquoi rêvé de lui, et maintenant? ! Et de cette façon. C’est bizarre parfois ce que notre conscience peut nous faire rêver. M’enfin, je suppose que c’est en relation avec la conversation que j’ai entretenue avec Mé. avant les vacances. Nous parlions d’An. et de R. Et hahem… Oui ils sont beaux, oui, ils sont très bien foutus. bon bref, c’est des conversations de filles hein… R. a hanté ma nuit d’hier à aujourd’hui. Je ne me souviens plus exactement, il venait avec moi pour que je m’achète ma robe et mes chaussures pour la soirée du Nouvel An.

Bon voilà, les larmes coulent. Fallait bien que ça arrive. Merci papa, merci maman. Je ne demande rien, seulement me commander un livre. Bordel, comme si ça allait le ruiner. J’ai l’impression de rêver, non plutôt de cauchemarder.

Je vais boire à Nouvel an, me bourrer la gueule. Profiter, m’amuser, penser à plus rien. J’ai bien le droit moi aussi merde.