"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Retours accidentels.

La semaine était riche en larmes. Je crois n’avoir jamais autant pleuré. Lundi a eu lieu notre conseil de classe, j’avais une nœud à l’estomac et je pensais toute de même passer. Quand An. et B. sont entrés dans la cafet et que je les ai vu sourire, j’ai d’abord cru que je passais. An. m’a fait un signe de la tête et m’a dit : " Je suis désolé, mais tu ne passes pas ". J’ai étais pris de vertige et j’ai faits une baisse de tension, et par la suite j’ai pleuré. L’heure d’après, notre professeur principal nous a dit qu’on pouvait faire appel. Mercredi maman a eu rendez-vous chez le proviseur, et elle ne m’a pas immédiatement dit l’heure du rendez-vous, donc je suis partis chez An. pour me changer les idées avec E. On a rigolé, jusqu’à ce que maman m’envoie : " J’ai rendez-vous à 14h30 " Elle m’a aussi dit qu’elle était tout à fait d’accord pour le redoublement et qu’elle ne s’y opposerai pas. J’étais censé être en physique à 14h30 mais j’avais séché, j’étais chez An. et il n’y avait pas de bus avant 16h pour rentrer. Elle m’a aussi dit " la proviseur veut te voir, on t’attend dans son bureau ". Seulement je ne pouvais pas y aller. Maman a alors parlé seul avec la proviseur, et ils ont pris d’abord la décision de me changer de lycée; ce qui m’a gâché ma soirée. J’ai pleuré, beaucoup, énormément. Je suis allé en cours le lendemain avec les yeux vraiment gonflés. Il était hors de question que je change de lycée.
Jeudi, Mé. et E. n’avait pas oublié que je devais me déclarer à R. Alors l’après-midi, elles ont fait en sorte que je me retrouve seul avec lui. Je n’avais pas le courage de lui avouer. Mais en fin d’après-midi, Mé. a dit à R. que je devais lui parler. Je l’attendais dans un coin et je les emmenait dans les couloirs. On s’est retrouvé dans le noir :
R : Tu voulais me dire quelque chose?
M : ( Il me faisait son regard qui me fait craquer) Arrête de me regarder comme ça. Tu te doutes de rien?
R : Si, je m’en doute un petit peu quand même.
M : Tt bien voilà, quand L.est venue te parler de moi en début d’année, tu me plaisais seulement, et quand je t’ai vu sortir avec Lu, vu comment j’étais mal, j’ai compris que je t’aimais toujours. Et là, je suis en train de te parler, de me déclarer, pour pouvoir commencer à t’oublier.
R : Je ne sais pas quoi dire.
M : J’espère que ça ne changera rien entre nous. " Il m’a tendu les bras et on s’est fait un câlin. Aujourd’hui, on sait tous retrouvés chez An. pour fêter la fin de l’année, et R. se comporter tout à fait normalement avec moi.

Maman est venue me chercher à 18h15. Le trajet se passer bien. Jusqu’au moment où un s*l*p ne ce n’est pas arrêté au stop. J’ai juste eu le temps d’entendre maman criée. Et la voiture nous a foncé dedans. J’avais la fenêtre ouverte et le bras à cogner assez fort. Je tremblais de partout, j’étais en état de choc. Je suis sortie de la voiture dans un état second. Un groupe de jeunes me regardaient, ils étaient postés devant un salon de coiffeur. Pendant que maman appelait la police et tout ça. Je me suis mise contre un poteau et j’essayais de reprendre ma respiration, je tremblais de partout, je me suis mise à pleurer, et j’ai dû m’asseoir. Là maman a demandé a la coiffeuse de s’occuper de moi. Elle m’a emmené a l’intérieur du salon et m’a donné un verre de Coca avec un mouchoir. Je revoyais la scène sans cesse, d’ailleurs je la revois toujours. La voiture est morte, maman ne peut pas aller au boulot demain, et elle est en CDD ce qu’il veut donc dire qu’elle risque d’être viré. J’ai mal partout et je devrai peut-être écouter ce que les pompiers ont dit, je devrais aller chez le doc demain. Oui ! Les pompiers sont venus, un passager les avait appelés a cause de mon état ! Bonne nuit.