"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Sa façon de penser...

Son discours était..incroyable.
J’ai beaucoup aimé. J’ai même adoré.
Et tout partait de rien, c’est ça le mieux ! Il m’avait conseillé de regarder le film L’homme Bi-centenaire. Alors, je l’ai regardé, puisque lui a regardé Oscar et la dame Rose, que je lui ai moi-même conseillé. On aime bien, se conseiller des choses comme ça, c’est un rituel j’ai l’impression, ça en devient un plutôt. Genre dès que l’un se connecte et que l’autre est déjà en ligne, lien de musique envoyé, échange d’avis,
" Tu aimes?
- Non pas trop, enfin, je ne cours pas après.
- Je vais t’en envoyer une autre, elle envoie du pâté.
Ou échange de blague aussi.
" Je te donne 6/10 !
- Oh non t’es chié ! Elle en méritait 17 !
- Vlà qu’elle m’attaque avec des blagues.. Je vais te sortie l’artilleries lourde dans ce cas !
- J’attends alors.. "

Au début, je lui disais j’aime bien, même quand je n’aimais pas, juste pour lui faire plaisir. Mais maintenant, j’arrive à lui donner des explications, pourquoi je n’apprécie pas, ce qui me déplaît…

Et là, c’était sa façon de pensée sur sa vie.. " L’immortalité ou mourir avec ta femme pour ne pas souffrir ?
- Je veux être immortel. " Il veut profiter, lui ne s’attache pas, il m’a aussi dit que de faire comme les autres, comme la société, c’était pas du tout son truc. Il veut coucher avec de jolies filles, faire le tour du monde, rencontrer des gens, mais ne pas souffrir de les quitter puisqu’il dirai : " Je ne vous oublierai pas, mais j’en ai d’autres qui m’attendent, quelque part.. " Selon lui, en naissant, j’ai gagné une loterie, beaucoup plus importante que le loto même. Alors je cite : " Profite, vis ta vie de façon utile, et pour moi, de façon utile signifie, ne pas faire comme les autres " Il s’énerve en me demandant si ça ne fait rêver que lui. Et tout un tas de phrases philosophique, pour m’expliquer, que lui ne s’attache pas.
a la fin il m’a dit : " Je dois y aller, j’ai finis, j’accorderai toute mon attention à ta réponse ce soir, si tu en as une, et je pense que tu en as une. Merci d’avoir lu si c’est le cas.
- J’ai tout lus, je n’en ai pas loupé une miette. "

J’ai réfléchis, écrit, effacé, pour sa réponse. Avant de lui envoyer ceci :

J’ai du mettre une bonne dizaine de minutes avant de me lancer, j’ai relus même plusieurs fois, pour être sur d’avoir compris, la moral de ce que tu me disais, de ce que je devais en effet comprendre. Ne pas m’attacher, fais, malheureusement, pas partie de mon vocabulaire. J’ai toujours était une fille à donner tout ce que j’avais pour mes ami(e)s. J’ai d’ailleurs toujours eu beaucoup d’amies, peut-être même trop, parfois, souvent. Je n’arrive pas à ne pas m’attacher si tu veux savoir, avec toi c’est différent, je te dis et te répète que je ne m’attacherai pas. Mais je déteste la solitude, je n’aime pas être seule. Certe, j’ai aussi voulu voyager, mais je sais que je ne le ferai pas, prendre un sac, seulement un sac, je ne me vois pas le faire. Car là déjà, je vois que de rester chez moi à rien faire, à voir personne, c’est déjà très difficile. Mais de partir, de rencontrer des gens, ( au passage, je suis sur que je m’attacherai ) de repartir, avoir mal, très mal, trop mal certainement, refaire la même chose, re m’attacher, devoir les quitter à nouveau, non. C’est pour ça que ton discours m’a fait bizarre. Je sais pas si c’est un déclic qui t’as fais penser de cette façon. Mais apprends moi… Apprends moi à ne pas souffrir, à ne pas m’attacher. Je sais pas du tout ce qui a fait que tu penses tout ça, mais j’ai beaucoup aimé la tournure de ton discours, ta façon de pensée est impressionnante ! Tu as un rêve, et on dirait que tu es déterminé à le réaliser. Je te le souhaite dans tous les cas.

J’ai bien compris qu’il ne s’attachera pas à moi, donc je dois faire pareil, parler, rigoler, échanger des avis, c’est tout ce qu’on fera.