"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Un de plus...

J’écris de plus en plus. C’est comme un besoin essentiel, je profite de ma présence à la maison, de mon accès à l’ordinateur. Je pense à R, je suis sur sa page Facebook depuis une éternité mais je n’arrive pas à cesser de l’admirer. Il est beau, tellement beau. Si je pouvais le prendre dans mes bras, l’embrasser, lui dire je t’aime, je le ferai sans hésiter. Mais je ne suis pas son style, je ne suis pas l. Elle ne s’aperçoit pas de la chance qu’elle a, je comprends pas pourquoi elle l’a laissé, je n’aurai jamais fait cette erreur. Je suis jalouse, je veux être comme elle. Je veux lui plaire, je veux être son style, je veux qu’il m’aime. Je veux pas mal de chose impossible. Dis, Père Noël, tu pourrais me ramener un R. qui m’aime ? Le ciseau est sur le bureau, et je repense à la fois où je me mutilais, j’en éprouve l’envie en ce moment même. E. est persuadée que je vais bien, que je l’oublie progressivement, que je le fais de lui avoir dit m’a soulagé. Mais elle se trompe, je suis bien loin d’être soulagé. En même temps, c’est ce que je veux lui faire croire. La dernière fois, j’étais en conversation vidéo sur Skype avec elle, et je m’étais caché pour pleurai. Seulement, j’avais oublié qu’elle m’entendait, et alors je l’ai entendu me dire : " M. pourquoi tu pleures ? " Elle avait dû entendre mes suffoquements....