Flemme international
Il y a ceux qui boivent avec toi, et ceux qui te tiennent les cheveux quand tu vomis. Il y a ceux qui rigolent avec toi, et ceux qui sèchent tes larmes. Il y a ceux qui viennent à ton enterrement, et ceux qui posent des fleurs pendant 30 ans. Il y a ceux qui se rappellent de ton anniversaire sur Facebook, et ceux qui t’appellent à minuit en criant. Il y a ceux qui te font la bise, et ceux qui te sautent dans les bras. Il y a ceux qui sont là à 15 ans, et ceux qui seront encore là à 40 ans. Il y a ceux qui te disent qu’ils t’aime, et ceux qui te le prouve.
J’avais la flemme d’écrire. Flemme international, haha.
Enfaite, j’arrivais plus surtout, j’avais même pas envie pour dire vrais.
Pour dire quoi ? Je n’ai rien à dire. Je passe mes journées cloué sur l’ordi. Et j’ai honte. J’aide maman, y a pas de soucie, mais j’ai honte, de ne pas travailler, de ne pas sortir. Je ne veux pas sortir. Toute seule ? Je n’en vois pas l’utilité. J’en ai profité juste hier, on est allé à Paris avec Papa, au salon international de l’aéronautique. C’était cool, à voir tous ces jolis garçons, je n’ai pas pensé une seule fois à R. sauf aux retours dans la voiture, je dormais avec la musique dans les oreilles, et j’ai rêvé de lui. Youhou. Il me manque, ce n’est pas par vagues, c’est constant. Je veux le voir, le serrer dans mes bras. Je me persuade que rien n’est possible entre nous, mais le baiser, ce baiser, me fais penser tout autre chose. Il avait peut-être un petit quelque chose… un petit rien. Mais un petit espoir, un petit espoir d’être avec lui. Je le veux tout entier, je le veux lui, et ses petites manies de faire l’imbécile. Je l’aime cet imbécile. Tellement. À la folie. Je suis amoureuse de lui. Alors que je suis sur qu’on ne se verra plus jamais. Un rien nous sépare, je sais, mais on aura plus l’occasion. On ne se voyait plus qu’au lycée cette année. Et là… Pff, je le veux, je le veux, je veux qu’il m’aime, qu’il me désire. Si seulement. Si seulement… Si seulement c’était possible, encore possible… J’en viens à me demander si j’avais force, rien qu’un peu. est-ce qu’il aurait craqué?
Je me fais des films. Des putains de films qui me font un rien mal. C’est pathétique. Je suis pathétique. Ça me saoule. J’en viens à parler de lui. Encore, toujours. Je le veux bordel, JE LE VEUX.
Il n’y a personne qui prend de mes nouvelles. C’est exactement comme l’été dernier, si je parle à personne, personne ne le fait. Même Brown. Ça montre bien, à quel point je comptais pour eux. j’ai envie de tous les supprimer de ma vie. Encore une fois, comme je le fais si souvent. Ça ne m’ennuiera même pas. Je m’en fous royalement. Ça me fait bien rire, toutes ses paroles, du genre " T’inquiète pas M.on gardera contact. " Trolol, je pourrai être morte, personne ne le saurait. Je m’en fous, si, j’en ai rien à foutre. Vraiment.
Aean est un pote se sont éclaté à délirer sur les l. Ils ont dit des choses assez blessantes, et je me suis mise à chialer. Lol.