"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

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mars 2013

Souviens toi l'été dernier..

J'ai longtemps dit que je changerai, longtemps dit que je maigrirai, que je tenterai d'être quelqu'un d'autre. Mais souvent j'ai abandonné, faute d'envie, de courage, de persévérance. J'ai eu un déclic, un vrai qui m'a fait prendre conscience que je m'étais trop laissé aller. Résultat, je suis là à faire attention à ce que je mange, à faire du sport le soir. C'est à peine si je me reconnais. J'ai changé littéralement de tête avec une nouvelle coupe, mes cheveux en avaient incroyablement besoin. Bizarrement, j'avais une idée bien formée de ce que j'allais écrire. Mais rien (...)

I want it to stop...

J'avais envie d'écrire. Lentement, sans faire de bruit, pour éviter de réveiller papa & maman qui se reposent. Cette nuit a été longue, affreusement longue. J'ai à nouveau des poussés de plaques, eczema je suppose, et ma soeur déteste ça, particulièrement quand ça me démange et que je succombe. Du coup, inconsciemment, je me gratte, et je suis réveillé par son crie qui me dit d'arrêter avec sa voix menaçante : " Arrête, sinon je répète tout à maman ". Résultat, à 6h30, on a commencé à se prendre la tête, assez méchamment je dois dire. Plus elle me disait de cesser, (...)

...Et tout est dépeuplé.

Je me suis disputé avec mon meilleur ami. Sa partais de rien. Juste parce que le 16, je voulais fêter mon anniversaire en ville, qu'il devait venir. Il a appris qu'on serait 8, et Tom, c'est plutôt le genre de mec à ne pas aimer les gens, à être pas sociable en gros, du coup, il a dit qu'il se ferait chier... Je l'ai mal pris. Il m'a fait mal au coeur. On a débattu pendant bien 15 minutes, et finalement, il m'a dit qu'il ne viendrait pas. Alors que ça fait un bail qu'on ne sait pas vue. Je suis dégoûté, je voulais même lui faire la surprise d'inviter sa copine. Ce n'est pas grave. (...)

Ne te laisses pas avoir.

Ça n'a jamais été aussi compliqué. Maman a ramené des bonbons en rentrant du boulot. Je me suis permis d'en prendre deux, et sa à gâcher toute ma soirée. Je ne pensais qu'à eux. Mé. n'a fait que de me narguer, je prenais sur moi, vraiment, c'était super dur. Du coup, j'ai passé une soirée de merde. La nuit pareil, si je dormais, c'était pour faire des cauchemars. Mais ce matin, je me suis pesé. Et j'ai perdu, ENFIN ! J'ai sauté partout, et raconté à maman. Elle a dit que ça devenait sérieusement une obsession. Mais je m'en fous. J'ai perdu, et c'est ça qui compte. (...)

Ce n'est qu'un au revoir.

J'ai un petit coup de nostalgie en relisant mes anciens écrits. J'ai l'impression de ne plus avoir autant de chose à raconter, de ne plus être inspiré. Mes écrits se font cours, et je manque parfois d'envie. Je ne sais pas s'il s'agit d'un passage à vide, mais face à mon écran, doigts sur le clavier, les mots ne me viennent pas. J'écris des phrases incohérentes, j'efface, je réécris pour finalement tout supprimer et abandonner. J'ai aussi l'impression que l'écriture ne m'aide plus, que parfois même elle m'enfonce d'autant plus. Je réfléchis longuement à supprimer mon journal, (...)

J-J

Y'a un an, j'avais décidé de me prendre une cuite le jour de mon anniversaire, ou plutôt le jour ou je le fêterai. Cette année, le 16 aller être ma dernière journée de fête avant la majorité. Je savais que je reviendrai, je le savais. Je savais que je tiendrai pas. En même temps, ce que j'ai écrit est ridicule. L'écriture, c'est une bouffée d'oxygène, un besoin constant. Je peux pas arrêter. Pas comme ça, pas maintenant. Pas quand j'en ai le plus besoin. Je crois définitivement que plus jamais je ne dirai : " Je ne veux pas faire sport. " Ou encore " Je fête mon (...)

Ce n'est pas les gens qui changent, c'est les masques qui tombent.

Je me suis réveillé en sursaut à 2h20 du matin précisément, et j'ai enregistré un message dans mes brouillons, j'étais décidé à l'envoyer à Nani. Dedans je m'étais tout ce que je pensais. J'avais la rage, j'étais énervé, mais en me levant ce matin, je n'ai pas trouvé le courage. Encore une fois, je manque de ce que j'ai toujours voulu avoir. Hier soir, j'ai pleuré, encore, beaucoup, j'étais allongé sur mon lit, et je me vidais de mes larmes, on pourrait dire que je pleure pour rien c'est vrai, mais j'ai toujours été le genre de fille super-sensible. Sauf qu'Am. m'a (...)

On reprend du poil de la bête.

Je commence à sortir un peu la tête de l'eau. Malgré le fait que je me suis réveillé à nouveau cette nuit ( mon genou me faisait horriblement mal) malgré le fait que je pense toujours un peu Nani. Je vois moins les choses en noir, j'ai eu Mé. au téléphone, nous avons bien parlé. Et ce matin, j'ai bien parlé avec maman. J'ai profité de l'absence de ma grande soeur, nous avons parlé des problèmes qu'il y avait dans la famille, notamment ce qui se passer entre elle et moi. Maman a été d'accord avec moi : " de toute façon, elle a toujours été égoïste et méchante depuis (...)

On sort la tête, et on se bat.

Va falloir m'expliquer pour mes déclics ne débarquent que la nuit. Va falloir aussi m'expliquer pourquoi ça m'empêche du coup de dormir. J'y ai pensé pendant plus de trois heures. Je sais que c'est Couteau qui à gâcher mon amitié avec Nani. Du coup, je lui ai envoyé un message, peut-être méchant, je n'en sais rien. Mais j'ai plus envie d'être gentille, avec personne. Si Nani revient me voir pour me dire : " Je suis désolée, je te crois désormais " Je risque d'être très désagréable : " ok c'est cool. Je voulais que la vérité soit rétablie, mais ça ne pardonne pas toutes (...)

Ne fait aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse.

Je m'en veux, je culpabilise. J'ai carrément pété un câble, c'est clair. Je pense que c'était le petit truc qui m'a fait réaliser tout un tas de choses. Bref, en gros, j'ai harcelé Couteau, je lui ai clairement dit que la roue tournerait et qu'elle se prendrait tout dans la gueule un jour ou l'autre. Que mentir de cette façon ne l'aiderait pas. Qu'elle m'avait déçu, dégouté. Et tout un tas d'autres choses pas très gentilles. Je lui ai donné 1 semaine pour rétablir la vérité. Hic, parce que oui, il y en a un. Nani m'a envoyé un message ensuite, je suis " méchante, (...)

Fouillis.

Je ne ressens plus rien depuis samedi. Ni tristesse, ni colère, ni joie. Je suis perdu dans mes sentiments et c'est le fouillis dans ma tête. Je n'arrive pas à culpabiliser pour ce qui c'est passé, j'aimerais, pourtant quelque chose me dit que ce n'est pas moi la cause de tout ça. Zadig ( = Am. ) m'a promis de prendre un maximum de mes nouvelles. J'ai réellement cru qu'elle allait vomir quand je lui ai raconté la suite des évènements avec Nani. Elle l'a traité de tous les noms, m'a promis que je n'y étais pour rien. que je voulais souvent être trop gentille, et que là, il fallait (...)

Elles me manquent.

Je m'en veux de ressentir sa, je m'en veux. Je me suis encore réveillé cette nuit, j'ai pensé à Couteau, à Nani. Elles me manquent, les cours me manquent. Mais je pense que je devrais pas. Je devrais pas être impatiente de reprendre les cours. Je devrais pas. Je vais me faire regarder de haute en bas, et malgré tout, j'ai peur, peur à un point inimaginable. Je ne pleure plus ( c'est déjà bien d'ailleurs ) mais j'ai un noeud à l'estomac, une boule à la gorge. Je n'ai rien fait, et personne ne me croit. Et pourquoi? Je trouve ça lamentable dans un sens, c'est futile, puéril et (...)

Je voudrais tous les oublier.

J'ai à nouveau passé une nuit sans dormir. J'ai dormis une heure, voire moins. Je pensais, comme ces deux dernières semaines. Je pensais à Nani, à Couteau, et à Feu, qui s'est fait une joie de me rabaisser paraît-il. Il y a vraiment tout qui s'effondre autour de moi, vraiment tout. Je n'ai plus rien à quoi à m'accrocher, je n'ai plus que mes yeux pour pleurer. J'ai parlé à mon meilleur ami hier soir, on va l'appeler Bleck, j'ai dû lui parler de ce qui se passer dans ma tête en ce moment, et il m'en a un peu voulu d'avoir attendu autant de temps avant de le mettre au courant des (...)

Je ne vais jamais m'en sortir.

Je n'y arrive plus, c'est terminé. Je voudrais que tout se termine, je voudrais que les gens me comprennent, que les gens me croient pour une fois. J'ai à nouveau chialé hier soir, comme une fille sans force, j'étais dans mon lit, et je me posais un tas de questions : " Qu'est-ce que j'ai faits? C'est bon j'ai compris, suffit, s'il vous plait arrêter, laissez-moi en paix, j'ai compris, je ne ferai plus de mal à personne, mais je vous en prie, laissez-moi tranquille... " Je pleurais, pleurais, pleurais, je n'arrivais plus à reprendre ma respiration. J'étais vraiment mal. Bleck m'a (...)

Thima.

Ce garçon m'a déclaré sa flamme deux fois. J'ai refusé. Seulement cette fois, je me laisse aller. Je l'écoute, il m'écoute. Il me rassure, et me dis des choses gentilles. C'est plaisant, et ça fais un bien fou. Je ne dis pas avoir des sentiments pour lui, il n'est pas très.. enfin n'a pas.. bon on va être clair, il n'est pas gâté par la nature. Mais à travers mon écran, je fais abstraction de sa. La physique n'est pas la seul chose qui compte. Je me laisse transporter. (...)

Faire semblant.

Je me suis à nouveau réveillé plusieurs fois dans la nuit, mais miraculeusement, je n'ai pas pleuré. Je pense que je n'ai plus beaucoup de larmes, et pleurer pour ces choses futiles ne m'apportera plus rien. J'estime être plus forte que je le pense, et je crois qu'il vaudrait mieux que je me batte, vraiment, je crois que je devrais faire abstraction de toutes ces petasses ( désolé du mot, mais malheureusement, c'est le seul qui me vient). J'ai parlé à Brown hier soir, et elle m'a fait sourire, malheureusement, c'était la seule fois, le reste du temps, maman me disait sans cesse : " (...)

Quand y'en a marre, y'a malabar.

Depuis hier soir, je me gave de malabar, maman en a rapporté de son boulot. Ça me rappelle mon enfance en quelque sorte, et je me rappelle de cette pub " quand yen a marre, y a malabar " Je me dis que ça peut peut-être marcher. Après tout, je vais essayer. C'est après avoir répondu au message d'Aloha que j'ai vraiment réfléchis à ce qu'elle m'a dit, j'ai trop longtemps laissé traîner, trop longtemps crue que je m'en sortirai, et ces dernières péripéties m'ont d'autant plus enfoncé. Je dois parler à mes parents, je dois leurs dires ce que je traverse, ce que mon esprit endure, (...)

Peur, Angoisse.

J'en ai marre, de me réveiller les nuits et de repenser à tous ce qui c'est passé ces derniers temps. J'en ai marre d'avoir peur de retourner en cours demain. Je sens cette boule à l'estomac, et je sais très bien pourquoi elle est présente. Intérieurement, je sais que si mon anniversaire avait été simple, sans aucun problème, que si je n'étais pas tombé, si je n'avais pas passé ces 3heures aux urgences. Et bien, rien de tout cela n'aurai eu lieu. J'aurai été contente de reprendre les cours, contente de tous les revoir. Or là, j'ai peur, bordel j'angoisse, j'ai vraiment peur (...)

Lueur d'espoir.

Je suis contente que la semaine soit terminée. Contente d'être en Week-end pour 4 jours. je ne vais pas mal, mais je ne vais pas bien, c'est assez mitigé. Commençons par le commencement.... Comme je disais à Aloha, Dimanche a été une journée décisif, j'étais seul avec maman et je lui ai tout dit. Je lui ai raconté tout ce qui s'est passé, j'ai pleuré, je pense que là, elle a reçu un coup, parce qu'elle ne pensait pas que j'étais aussi... mal. " Maman, est-ce que le psychologue est remboursé? - Tout dépend de la cause. - Je veux en voir un. - On verra sa avec le docteur." (...)

Prochaine étape...

J'ai eu Tata au téléphone hier, nous avons longuement parlé, notamment du dialogue que j'ai entretenu avec maman dimanche dernier. Tata m'a dit que j'avais en effet bien fait de lui parler de mon envie de voir un psy. Elle a dit qu'au stade on j'en étais arrivé, je n'avais plus vraiment le choix. Et en y réfléchissant, je sais qu'elle a raison. J'ai passé la plus dure étape en en parlant à maman. Maintenant, il faut qu'on aille voir le docteur, je ne sais pas si c'est réellement nécessaire, je sais encore moins ce que je vais lui dire. Pourquoi je vais mal? Je le sais par (...)