"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

J'écris donc je suis.

Je n’écris plus trop. Je n’ai plus aucune inspiration. Je n’ai plus rien à dire. Enfin si, j’ai des choses à dire, mais je sais pas comment les dire. C’est ça le fin fond du problème. Et puis, je ne ressens plus ce que je ressentais avant lorsque j’écrivais. Et il y a un autre problème. Ma grande soeur est tombé sur mon journal. Elle a vu mes écrits la concernant, j’ai hésité, je pensais qu’il fallait que je le mette en privé, ou en secret, j’ai demandé conseil à Adelya et Aloha. Mais je n’ai pas réussi, je n’ai pas réussi… Je me suis trop attaché à cette habitude d’écrire et de me sentir lus, je me suis attaché à trop de choses ici. Même si je voulais supprimer mon journal, je n’y arriverai pas, il y a trop de choses dedans, trop de souvenir, trop d’écrit qui font désormais partie de moi. Ce journal, c’est moi.

Et même si je ressens un passage à vide, même si je ne suis plus aussi sincère dans mes écrits, je sais que ça reviendra, que j’éprouverai à nouveau l’envie de raconter mes péripéties, que je ressentirai enfin cette boule d’énergie que je ressentais avant lorsque j’écrivais. C’est juste un passage à vide, rien de très grave. J’y ai réfléchi, peut-être que si je n’écris plus autant, c’est simplement parce que, ça me fait bizarre de l’écrire, mais peut-être parce que je suis heureuse... ?

Rien de nouveau avec Feu. On se dit bonjour et ça s’arrête là. Il ne se passe plus tous ces petits trucs qui se passait avant. Plus de regard romantique, plus de geste de tendresse, plus rien de tout ça. Il a fait son choix, il ne veut pas de moi, même s’il me l’a souvent fait comprendre. Je lui souhaite beaucoup de bonheurs avec sa copine ( que je, sois disant en passant, ne supporte pas, mais de toute façon je n’ai rien à dire. )

Brown. J’ai vraiment trouvé la perle rare en devenant amie avec elle. Lundi, alors que nous étions en train de manger, elle m’a regardé et m’a dit : " Pendant les vacances, j’ai pensé à toi et j’ai déprimé.
- Pourquoi?
- Je me suis dis que c’était la première fois que je me faisais une copine, et tu pars à la fin de l’année. Tu me lâches.
J’ai senti mon coeur qui s’est tordu, Brown n’est pas une fille qui se confie facilement, et qu’elle m’est dit sa, ça m’a fait plaisir. Mais le soir, j’y ai repensé. Il me reste un mois, sans compté les jours fériés, un mois de cours au lycée là, un mois… J’ai passé des bons moments, y a pas à dire, et je me connais, je vais pleurer, beaucoup pleuré le dernier jour. Dire Au revoir à R. à Mé. à Brown, à Shirley, à Patrick… Ça va faire mal.