"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Mon avenir entre les mains.

J’ai comme une impression de déjà-vu. Comme l’impression d’avoir déjà marqué ça. Il y a un an jour pour jour. La fichu fiche d’orientation. C’est à cause d’elle que j’ai redoublé. Enfin à cause de moi aussi. Soit. En tout cas, j’ai faits les recherches qu’il fallait. Même si j’ai toujours peur de faire le mauvais choix, je sais très bien que L est mieux adapté, ça me plaît, c’est faits pour moi. Après tout, j’aime écrire, lire, le français, et la littérature par dessus tout. Donc je ne vais pas m’abstenir de faire ce que j’aime juste par peur que mes parents me comparent à mon frère. Je verrai pour me diriger vers une école de journalisme. Ça me plairait d’autant plus. Faire le tour du monde, tout en écrivant des articles, c’est un de mes rêves. Celui-là, je peux encore le réaliser, ainsi, j’oublierai pas que mon rêve de vétérinaire qui fut perdu à jamais pour faute de notes catastrophiques en Maths. Bref, je le sens là, j’ai la motivation qui remonte, je la sens, je veux réussir. Bordel quel bien ça fait.

Je n’ai pas envie que mes parents pensent que je ne vais pas réussir ma vie, je veux leur prouver le contraire. Je veux qu’ils voient que je m’en sors bien, que même sans être aimé, je peux être heureuse. Ok je suis peut-être un peu jeune pour avoir de telles paroles, mais je n’en sais rien, j’ai une pulsion en moi qui me fait écrire tout ça. Papa est en train de débarrasser le garage de tous les cartons, on est en vigilance orange, et selon lui, 1 cm de verglas est prévu, il préfère donc mettre le Diesel de maman au "chaud" pour qu’on arrive à démarrer lundi. Personnellement, il est hors de question que je monte dans la voiture si c’est pour atterrir sur une patinoire. Je pense plutôt qu’on n’ira pas en cours lundi, voire même mardi et mercredi. Ce n’est pas dérangeant, même si rattraper les cours ne m’enchante pas.