"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

I want it to stop...

J’avais envie d’écrire. Lentement, sans faire de bruit, pour éviter de réveiller papa & maman qui se reposent. Cette nuit a été longue, affreusement longue. J’ai à nouveau des poussés de plaques, eczema je suppose, et ma soeur déteste ça, particulièrement quand ça me démange et que je succombe. Du coup, inconsciemment, je me gratte, et je suis réveillé par son crie qui me dit d’arrêter avec sa voix menaçante : " Arrête, sinon je répète tout à maman ". Résultat, à 6h30, on a commencé à se prendre la tête, assez méchamment je dois dire. Plus elle me disait de cesser, et plus ça me démangeait. Donc, j’ai décidé de descendre au salon pour dormir au moins une heure. Mes vieux déjà au travail, j’ai pu m’allonger, avec le coeur palpitant et les larmes qui coulaient. J’ai allumé la TV puis elle est descendu à son tour et m’a à nouveau disputé. Je m’en suis pris pas mal dans la gueule je dois dire, mais je me suis pas laissé faire. On a fini par se battre ( Super...) Elle a commencé à dire que j’avais tous les tord, et j’ai eu à nouveau droit à des " Grosse vache " le genre de truc qui me fait mal, sachant que là, j’ai le moral en vrille vu que je fais attention à ce que je mange. La colère passée, chacune de nous 2 s’est occupé du ménage… La petite s’est levée, et elle a dit : " Je vous ai entendu tout à l’heure, pourquoi vous avez crié ?
- Je suis descendu dire à M. qu’il fallait faire moins fort la télévision, c’est tout. " La mâtiné s’st déroulé, et personne n’a reparlé de ce qui s’st passé. Bizarrement, l’ambiance est mieux qu’hier, ou elle m’en avait déjà foutu dans la tronche. À croire qu’il faut qu’on se dispute pour mieux s’entendre.

J’aimerais qu’elle cesse de m’insulter de la sorte, le manque de nourriture est déjà horrible, alors avoir ses piques en plus...
La nourriture, si délicieuse dans ma bouche… J’arrive enfin à me dire que j’en étais vraiment dépendante. Du coup, j’ai faim constamment, j’en ai mal à l’estomac. C’est un combat constant, je n’aurai jamais imaginé que ce serait si compliqué.
Maman se fait du soucie, elle dit que ça ne doit pas devenir une obsession, que je ne dois pas faire à l’extrême, au risque de finir à l’hôpital. Ce n’est pas à l’extrême comme elle le dit, je mange, mais moins, beaucoup moins. Je me pèse tous les matins, espérant qu’un petit kilo sera parti. Pour l’instant, il n’y a rien. Juste mal au crâne est à l’estomac constamment. C’était sûr, mon cerveau n’a plus tous ce sucre auquel je l’avais habitué, mais il va devoir s’habituer.