Je suis désolée...
Je n’y arrive plus‚ depuis le début des vacances je n’ai plus la motivation au travail. Je n’aime plus ce que je fais‚ pendant les vacances je me disais "C’est bon M. tu te mettras vraiment à bosser à la rentrée". J’ai repris les cours lundi, et la motivation n’y est toujours pas. Je sais pas vraiment quoi faire pour qu’elle revienne, même le français j’arrive pas. Les cours ne m’intéressent pas, les cours m’ennuient. Et la classe, bon sang ma classe je ne la supporte plus. Je ne supporte pas leurs délires qui ne sont pas du tout les miens. Nous sommes loin d’avoir les mêmes trip. Je ne m’entends avec personne, je ne parle à personne et je me dis de plus en plus que c’est bien mieux. Je pensais pas qu’une année de différence pouvait autant se faire ressentir.
Eux foutent le bordel, n’écoutent pas, parlent fort, alors que merde pendant les deux ans qui suivent on va avoir ce fichu bac à la fin de l’année et on ne peut pas se permettrent de pas écouter, de prendre autant de retard. Mais bon faut croire que je suis la seule à penser ça.
Petit pettage de plomb je l’accorde, mais je sais pas, je craque. Je pleure pas, ça fait quelques temps que je ne pleure plus au passage, mais là j’en ai marre, de tout, de vraiment tout, plus rien ne me donne envie. Je ne prends même plus la peine de prendre des nouvelles de Zadig où de Aean parce que je n’ai pas envie de parler, il n’y a aucune raison à ce changement de comportement, c’est juste que je n’ai pas envie de faire exprès, où du moins plus envie.
J’en suis mêle venue à reparler à Tommy hier, à nouveau des messages chaud, à nouveau, alors qu’au fond j’en ai toujours eu honte. Mais Patou me manque bordel c’est insupportable. Ce matin quand mon réveil a sonné a 6h précis ma première pensée a été : " Il y a une semaine, heure pour heure, jour pour jour, tu étais dans les bras de Patou, tu goutais à ses lèvres, à sa langue, il y a une semaine, tu étais bien, tu étais bien... " J’en viens à me dire que je pourrai tomber amoureuse, pas forcément de Patou, mis de ce moment, ce moment de tendresse sauvage, ce moment qui me donne à chaque fois les mêmes frissons quand j’y repense, toujours les mêmes sensations. J’ai peur d’oublier, alors à chaque fois je relis mon écrit, un sourire en coin, et mes pensées reviennent. La sensation de sa main qui palpe mon sein, la sensation de sa langue collée à la mienne, de l’odeur de son parfum qui chatouille mon nez, de ma main sur son sexe…
Je crois qu’inconsciemment je n’ai jamais quitté cette soirée, mon esprit y est toujours mon corps est là c’est sur, mais pas mon esprit. Il est toujours dans les bras de Patou lui…