"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

Nouveau.

Je pense qu’il est enfin temps de tout lâcher. J’en avais réellement besoin durant ces deux dernières semaines. Je me demandais d’abord si j’allais avoir beaucoup de lecture à rattraper, mais lentement, j’arrive à récupérer mon retard. Je ne me suis pas réellement reposé ces derniers temps, en effet, je travaille beaucoup. La première semaine après le week-end de pâques fut difficile, déjà parce que reprendre la routine des cours n’a pas été facile, mais aussi parce que mon moral n’était pas encore au beau fixe au début. J’ai rattrapé tous mes cours, même si je bossais jusqu’à tard, je voulais ne pas avoir de retard en plus. Nani et moi ne nous sommes pas reparlés, on s’ignore toujours comme si aucune amitié n’a existé entre nous deux. Et je dois dire que de ne plus avoir d’amies, ça me réussit plutôt bien. J’écoute en Maths, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien longtemps, et le choc, c’est que je comprends l’essentiel. C’est comme si j’avais gagné la bataille, et je sais qu’il faut encore que je me batte, pour gagner la guerre.

Ma journée d’appel de mercredi dernier m’a vraiment angoissé. Je n’en ai pas dormi la nuit ( enfin c’est surtout à cause de mes crampes à l’ovaire.. ) Mais dans l’ensemble, c’était bien, et vachement intéressant. Je n’ai passé cette journée qu’avec des garçons, et c’était trop il jouait à qui me ferait le plus rire. Malheureusement, je n’ai pris les coordonnées d’aucuns, du coup, ce moment était éphémère, comme une parenthèse. Résultat, j’ai passé la nuit de mercredi à jeudi complète, sans me réveiller, sans angoisser, sans douleur au ventre, sans pleurer. Je ne dis pas m’avoir beaucoup reposer, car j’ai tout de même travaillé le soir jusqu’à tard, mais le fait d’avoir dormi ainsi m’a remis les idées en place.

Le reste de la semaine dernière est passé à vitesse grand V. J’ai bossé, bossé et encore bossé. Je savais que de toute façon, c’était la seule solution pour être fière de moi, et c’est ce que j’étais, j’avais une petite étincelle en moi. Qui me poussé à faire des choses que je n’avais encore jamais faite !
J’ai fêté mon anniversaire avec Zadig son chéri et un garçon que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant. J’ai dormi chez elle, et tout dimanche, elle m’a fait travailler mes maths.

Feu : Quelle énigme. On a entretenu une conversation mardi. Bien obligé, je savais qu’on y passerait. au début en allemand, je l’ignorai, il a même carrément changé de place. Mais en LS l’après-midi, quand on est entré dans la salle, il c’est mis à côté de moi et a commencé à me fixer. J’étais gêné, alors je lui ai demandé d’arrêter, mais il continuait. Il me regardait avec un regard triste. Le genre de regard qui me fait craquer. Donc j’ai finis par lui envoyer un petit mot Pourquoi tu as dit tout ça ? Pourquoi ? Tu m’as blessé....
Du coup, a 17 h, on s’est posé tout seul à la cafet, pour parler. Je n’osais pas le regarder, j’étais plus que gêner. Il s’est excusé, et m’a clairement fait comprendre que j’avais laissé passer ma chance. Du coup, deux choses s’opposent à moi, soit je me bats pour l’avoir, soit je le laisse passer. Ce qui est bizarre, c’est qu’il n’a pas l’air épanoui avec Mama, sa copine… Et dès qu’il me voit, son visage s’illumine.

Depuis, on s’ignore, on ne se parle plus. Il n’est plus tactile avec moi, donc je comprends d’autant plus que si j’avais bougé mes fesses, j’aurai pu être avec lui.