On sort la tête, et on se bat.
Va falloir m’expliquer pour mes déclics ne débarquent que la nuit. Va falloir aussi m’expliquer pourquoi ça m’empêche du coup de dormir. J’y ai pensé pendant plus de trois heures. Je sais que c’est Couteau qui à gâcher mon amitié avec Nani. Du coup, je lui ai envoyé un message, peut-être méchant, je n’en sais rien. Mais j’ai plus envie d’être gentille, avec personne. Si Nani revient me voir pour me dire : " Je suis désolée, je te crois désormais " Je risque d’être très désagréable : " ok c’est cool. Je voulais que la vérité soit rétablie, mais ça ne pardonne pas toutes les choses que tu as dites. " Je sais qu’elle ne viendra pas, madame à trop de fierté. Mais de toute manière, j’ai laissé une semaine à Couteau pour avouer le vrai du vrai. Je me reconnais plus, jamais je n’aurais réagi de la sorte, mais là c’est trop, trop bon trop con ma chérie.
Papa m’a fait peur. Vu que j’ai toujours mal au genou et que je suis toujours gonflé. Il a dit que je me ferai peut-être opéré, plâtrée, voire même qu’on me fera plusieurs examens. Ponction…