Ne fait aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse.
Je m’en veux, je culpabilise. J’ai carrément pété un câble, c’est clair. Je pense que c’était le petit truc qui m’a fait réaliser tout un tas de choses. Bref, en gros, j’ai harcelé Couteau, je lui ai clairement dit que la roue tournerait et qu’elle se prendrait tout dans la gueule un jour ou l’autre. Que mentir de cette façon ne l’aiderait pas. Qu’elle m’avait déçu, dégouté. Et tout un tas d’autres choses pas très gentilles. Je lui ai donné 1 semaine pour rétablir la vérité. Hic, parce que oui, il y en a un. Nani m’a envoyé un message ensuite, je suis " méchante, pathétique, ridicule, conne " et une tas d’adjectifs dévalorisants. J’ai pleuré, beaucoup pleuré, hier soir, ce matin, j’ai faits que sa. Je culpabilise, encore et toujours, alors que c’est elles qui ont causé tout ça. Je suis mal, pas bien, à nouveau j’ai replongé. Je me retrouve dans le même état que mes années collège. No. m’a dit qu’elles avaient tenu au courant la classe de ce que j’ai " dit ". Bon sang quoi, qui me croit moi ? À part cette fille, qu’on appellera Brown. Brown a vécu les mêmes choses que moi, les critiques, les coups bas, du coup, je me sens assez proche d’elle. Elle m’a promis qu’elle ne me détestait pas comme les autres peuvent me détester. Qu’elle ne me laisserait pas. Je dois appeler Nani ce soir, j’ai peur, de ce qu’on va se dire, de la tournure que la conversation va prendre.
Pour rien arrangé, j’ai toujours mal au genou. Le RDV de mercredi me fait peur. Selon papa, c’est soit le plâtre, ou bien l’arthroscopie, ou la ponction, ou l’opération. Ou le tout, ou rien du tout.