L’appartement est enfin vidé, on y est réussis avec beaucoup de mal. J’aurai d’ailleurs pas dû me balader en pull fin dehors. Je commence à avoir des courbatures partout et de la température. Si demain je ne suis pas terrassé c’est qu’il y a un problème. Et pourtant je veux aller en cours. Je sais c’est à peine croyable, mais j’ai envie de voir mes amis(e)s. Avec toutes les sorties qu’on a faites en Littérature, je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup les voir.
Et puis il s’est passé quelque chose. J’hésitais d’en parler. Le passé à en quelque sorte refais surface. Mé R m’avait dit que mes anciennes amies avaient marqué mon numéro sur une table de leur lycée avec écrit " la guerre des boutons ". J’y croyais pas naturellement. Sauf que mercredi, en rentrant des cours, après le sport Mémé m’a dit qu’un garçon m’avait appelé. Je ne connaissais pas le numéro. J’ai d’ailleurs envoyé un sms et il m’a appris que c’était grâce à la guerre des boutons. On a parlé, et il s’est excusé. Depuis on parle. Seulement, parler à un inconnu voilà quoi...
J’ai enfin rempli ma feuille d’orientation. Et je me suis lancé dans un Bac L option audio visuelle, et je vais leur prouver que je peux y arriver. Enfin, je sais je devrais d’abord me le prouver à moi-même. Parce que j’ai fait un tour sur mon site du lycée et j’ai vu mes notes, qui sont catastrophiques. Même en français...
RESSAISIS TOI, COURAGE ! Que me dit E, seulement je n’y arrive pas.