"Je t'aime plus que ma propre vie". "Plus que ma propre vie ?" "Cap !"

C'est partit !

Je suis des retours.
Ces deux dernières semaines m’ont paru interminables, mais elles ont particulièrement été décisives.

Nani est arrivé lundi dernier en retars, j’avoue que j’étais anxieuse à l’idée de la revoir, mais ça c’est passé naturellement. On s’est d’abord ignoré, puis lentement mais surement, on s’est reparlé. Sans pour autant abordé ce qui était arrivé. Elle est partie et n’est pas revenus l’après-midi. Le mardi, notre Petite Guerre de chimie à redémarrer, j’en ai donc conclus que l’une pour l’autre, c’était en parti oublié. Comme je disais à Mé. " J’oublie pas. " Car Mé. m’a annoncé que Nani lui avait dit la même chose : " Oui, M.est considéré comme quelqu’un d’égocentrique. " Alors Mé. Il a engueulé, et lui a dit que si jamais quelqu’un me faisait du mal, il aurait affaire à elle. J’étais un peu dégouté, merde, je veux pourvoir me débrouillé toute seule.
On n’a pas eu LS, donc pas de nouvelle de Feu ce jour-là.
Je n’ai pas de grand souvenir de mercredi dernier, seulement qu’avec Nani on est resté assez longtemps au téléphone pour la fête de Sissi. Ça devient plus concret.
Feu a été particulièrement bizarre cette semaine. Mardi avant d’aller en LS, je suis resté avec couteau devant la salle, et un groupe de garçons arrive, se pose juste en face de nous. L’un d’eux attiré mon regard, du coup, je le regardais, logique, sauf que lui aussi. Il m’a sourit, j’ai faits de même, et Feu est arrivé à ce moment-là. On est rentré dans la salle, je le suivais du regard. Je sais pas ce qui me plaisait dans lui, mais il avait un truc. Couteau m’a raboté ça pendant toute l’heure, elle me disait que maintenant je le croiserai partout, qu’elle était sûre qu’il avait craqué pour moi. Feu faisait que souffler, et ne pas parler. Il faisait clairement la gueule, et j’ai ressenti de la jalousie, je parle de lui, je sais pas, y avait une tension. Alors du coup, je lui ai dit de but en blanc : " Ça me saoule tes sauts d’humeur puérils, il t’arrive quoi là sérieux? ! Je suis arrivé à un stade où je m’en fous moi, tu me parles tant mieux, tu me parles plus tant pis. " Et j’étais sincère, je suis à la limite du dégout, compte tenu de tout ce que j’entends sur lui. Sauf que monsieur à décidé d’être têtu, il a décidé de me faire à nouveau craquer. Mercredi, il me lançait des regards fixes, me souriait. Et moi, bah moi je sais pas dire non. Vendredi il n’était pas là, alors la prof d’allemand me dit : " vu que Feu et vous êtes très amis, j’aimerais que vous le prevenez du contrôle… " Je lui ai donc envoyé un message, malgré la dispute de mardi : " La prof d’allemand a dit que je devais te prévenir, car on était soit disant " pote " donc voilà, on a un contrôle. Je te connais, tu répondras pas, bon week-end. " Sa réponse ? Encore plus puéril qu’il ne l’est lui-même : " Merci merci..."
Enfaite, je crois que je suis déçu. Ça ne se passe pas comme je veux. Jamais. Avec R. c’était la même chose. Je suis un peu dégouté du déroulement des choses avec Feu. On était bon pote, parfois super proche. Mais là, je suis un peu dépassé.
Sinon oui, la semaine était décisive. C’est bizarre, je m’en fous de tout enfaite, je ne suis pas lassé. Mais je ne raconte plus rien aux gens, et quand les gens me parlent, je conseille sans trop m’en mêler. C’est un début de transformation. Un début de nouveau moi. Le début du commencement.

J’avais un tas de chose à dire, mais je ne sais pas comment dérouler mes phrases. Je suis pas inspiré.
.