Quand y'en a marre, y'a malabar.
Depuis hier soir, je me gave de malabar, maman en a rapporté de son boulot. Ça me rappelle mon enfance en quelque sorte, et je me rappelle de cette pub " quand yen a marre, y a malabar " Je me dis que ça peut peut-être marcher. Après tout, je vais essayer.
C’est après avoir répondu au message d’Aloha que j’ai vraiment réfléchis à ce qu’elle m’a dit, j’ai trop longtemps laissé traîner, trop longtemps crue que je m’en sortirai, et ces dernières péripéties m’ont d’autant plus enfoncé. Je dois parler à mes parents, je dois leurs dires ce que je traverse, ce que mon esprit endure, l’état dans lequel je suis. Je dois leurs en parler. Je dois voir quelqu’un. Je dois essayer de m’en sortir, il faut que je me batte.
J’ai toujours peur, lundi je retourne en cours, et je sens les regards de travers à pleins nez. Je crains d’en prendre trop et de finir dans une cabine de toilette à pleurer. Je serai même capable de sécher le reste de la journée. Je ne dois pas les écouter. Il faut de toute manière que j’aille en cours, j’ai reçu mon bulletin et il n’est pas brillant, pas du tout même. Donc mon troisième trimestre est plus que décisif, j’ai la vague impression de me retrouver parachuté un an en arrière côté cours. Je n’ai pas travaillé comme je disais que je travaillerais. Ce n’est pas bon, pas bon du tout. Si par hasard ils décident de me réorienter, je ne sais pas du tout dans quelle branche je me dirigerai. Rien ne me plaît, c’est un bac L que je veux faire, et rien d’autre.
J’ai parlé à Thima aussi, pour lui dire que mes paroles n’avaient été plus loin que mes pensées. J’ai culpabilisé, mais il est toujours entrain de s’accrocher, résultat, je ne lui réponds plus. Désolé Thima, mais je n’ai pas le temps pour sa, même si tes phrases me font du bien, même si elles me font plaisir, je ne dois pas me laisser aller, je ne dois pas tomber le dedans. J’ai en aucun cas besoin de sa.